Vente aux enchères publiques d'éponges de mer naturelles, de qualité "Kamakis" à Sfax.
M. Ramos père (entre les mâts des mahonnes), M. Élie Azria (devant le mât de droite, 
M. Ramos fils (juste à G. de l'immeuble Taktak) et, tenant une éponge, M. Uzan (devant ledit immeuble).

(Éditeur : Comptoir d'achat Ramos - Coll. G. Bacquet)




 La Pêche aux éponges




Les éponges étaient ramassées, selon la nationalité des pêcheurs, soit au scaphandre (pour les Grecs dont c'était la spécialité), soit avec un système de filet métallique traîné sur les fonds et nommé "Gangave", soit au trident (appelé kamakis) comme sur l'image ci-contre (pour les Tunisiens et les Italiens). Pour cette forme de pêche particulière, on pratiquait l'exploration des fonds à l'aide d'un tube étanche fermé par une plaque de verre. La barque, était bien moins haute que pour les autres types de pêche car il fallait se pencher vers l'extérieur pour l'observation des fonds. 






Pêcheurs napolitains


Pêcheurs napolitains et leurs éponges.
(CPA Cliché Gaulis n°3 - Coll. Ch. Attard)





Bateaux et pêcheurs scaphandriers grecs sur le petit chenal.
(CPA LL. n°88 - Cliché Gaulis - Coll. G. Bacquet)




Les éponges de Méditerranée ont leurs tissus "cornés", les oscules tendant dans toutes les directions, les rendent plus souples, plus absorbantes et plus résistantes.





Les éponges sont mises à sécher
(CPA Ed. Sofel - Coll. Ch. Attard)




Une fois remontée, l'éponge est lavée, pour exprimer le lait qui sert à sa reproduction, et nettoyée de sa peau noirâtre. Celle ci sera enlevée après avoir été séchée, mouillée piétinée, plusieurs fois. Si des résidus restent, ils seront grattés.
Conditionnée et expédiée dans le monde entier, l'éponge de Sfax reste aujourd'hui encore, référence de qualité.




Des pêcheurs grecs nettoient avec soin leurs éponges.
(Photo source Nicole Massé-Muzi  : Mémoires en images "Sfax" )






En tête



TARIFS








de G. à D. : MM. Ramos fils et père



de G. à D. : M. Ramos père (entre les mâts des mahonnes), et son fils.